Oyé! Oyé! L’expression « C’est pas de ma faute, je n’ai pas des bons gènes » est en voie de disparition.
Oui, vous avez bien lu!
Malheureusement pour elle, les chercheurs ont développé une nouvelle branche de la génétique qui mettra fin à son règne : l’épigénétique.
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour vous, surtout si vous aspirez à reprendre le pouvoir sur votre santé.
Peu importe si tous les hommes de votre famille sont « pris du cœur », vous saurez désormais que les choix que vous faites au quotidien auront un plus grand impact sur votre santé cardiovasculaire que les gènes qui vous ont été transmis.
Votre environnement et vos habitudes de vie jouent un rôle déterminant dans votre état de santé en modifiant l’expression de vos gènes. Hein?!
Vous pouvez en quelque sorte choisir les gènes qui s’exprimeront en vous grâce à vos actions, aujourd’hui même.
Cette récente discipline scientifique est une véritable bombe dans le monde de la biologie puisqu’elle met balaye du revers de la main la fatalité et met en lumière le pouvoir que chacun détient sur son état de santé.
Deux théories ont longtemps soulevé des débats interminables en génétique : qu’est-ce qui détermine la personne que nous deviendrons?
Voilà que l’épigénétique réconcilie les deux clans; tout le monde avait – à moitié – raison.
Nous avons une série de gènes dans notre ADN (gracieuseté de nos parents). Certains de nos gènes sont définitifs (la couleur des yeux et le sexe d’une personne, par exemple). Par contre, d’autres gènes ont des interrupteurs qui peuvent être ouverts ou fermés. L’épigénétique étudie donc comment les gènes vont être utilisés (ou pas) par nos cellules :
C’est assez simple, il s’agit de notre environnement et de nos comportements.
Dans le corps humain, tout est chimie. Notre perception du monde et les émotions engendrées par celle-ci influencent aussi l’expression de nos gènes.
Un stress négatif, par exemple, cause la sécrétion de cortisol, qui lui pourrait venir ouvrir l’interrupteur d’un gène qui prédispose à l’anxiété.
Au contraire, l’amour entraîne une sécrétion de dopamine, qui pourrait déclencher la fermeture de ce même interrupteur.
C’est donc dire que l’on peut « ouvrir » ou « fermer » les interrupteurs de nos gènes en fonction de nos choix de vie et de nos perceptions.
Prenons l’exemple de jumeaux identiques séparés à la naissance. Le premier est confié à une famille dont la santé est une priorité. On lui donnera que des aliments sains et il grandira dans un environnement équilibré dans lequel il pratiquera ses sports préférés et où il pourra exprimer librement ses émotions.
Le second se retrouve plutôt dans une famille qui aime la malbouffe et qui ne fait pas d’exercice. Il grandira devant les écrans et ne suivra pas d’horaire de sommeil fixe.
Malgré un bagage génétique identique, croyez-vous que ces jumeaux auront le même aspect physique et le même état de santé à 40 ans?
Il y a de grandes chances que non! Le second jumeau risque fort de développer une maladie métabolique comme le diabète de type 2, alors que son frère pourrait facilement courir plusieurs kilomètres sans même s’essouffler.
Un autre exemple. Qu’est-ce qui différencie une abeille reine d’une abeille ouvrière? Les deux abeilles naissent égales, mais à l’état de larve, l’une d’elles mangera de la gelée royale. Elle deviendra reine (plus grosse, plus grande longévité, capacité de pondre des œufs). La seconde deviendra une ouvrière.
Au final, ce qu’elles auront mangé aura influencé l’expression des gènes de leur ADN. La nature est si bien faite!
Le marquage épigénétique (interrupteur ouvert ou fermé) est transmissible à notre descendance.
Il nous est donc possible de nuire à la santé de nos enfants en ayant une mauvaise alimentation ou en étant sédentaire avant même leur naissance. Étrange n’est-ce pas ?
Sans compter qu’on lègue souvent bien plus à nos enfants qu’un bagage génétique. On leur transmet aussi notre mode de vie et nos valeurs.
Si nous sommes en surpoids, comme notre père et nos frères, c’est oui en raison de nos gènes, mais SURTOUT en raison de nos habitudes de vie semblables.
Une autre bonne nouvelle? Le marquage épigénétique est réversible. En modifiant notre environnement et notre comportement, il nous est possible de renverser la vapeur.
Il n’est donc jamais trop tard pour ouvrir les interrupteurs de nos meilleurs gènes (qui facilite la santé, la vitalité, l’énergie, la bonne humeur, la satisfaction, etc.) et fermer ceux de nos gènes négatifs (qui entraînent le cancer, la maladie, la dépression, l’obésité, etc.).
Comme quoi notre destin n’est jamais vraiment scellé dans notre ADN!
Des chercheurs néozélandais étudient actuellement le lien entre la subluxation vertébrale (blocage articulaire traité par les chiropraticiens) et l’épigénétique.
L’hypothèse que la subluxation vertébrale viendrait agir sur l’expression des gènes (ouvrir ou fermer les interrupteurs) pourrait en partie expliquer les impacts bénéfiques de la chiropratique sur la santé à long terme. Tout reste encore à être étudié, mais les perspectives sont très enthousiasmantes.
En résumé :
Nous naissons avec un bagage de gènes qui peuvent être actifs ou inactifs
Notre mode de vie et nos comportements déterminent si nos gènes sont actifs ou inactifs
Nos gènes actifs et inactifs déterminent notre état de santé
Notre mode de vie sera donc déterminant sur notre état de santé, peu importe le bagage génétique légué.
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