Un peu mêlé quand vient le temps de choisir les aliments qui nourriront votre famille? Vous n’êtes pas seuls. Il est difficile de faire un choix parmi toutes les modes d’alimentation proposés : végé, paléo, végane, hypotoxique, méditerranéen, céto, etc…
Doit-on en suivre un? Si oui, lequel choisir? Y en-a-t-il un plus sain que les autres? Lesquels sont soutenus par la science?
Qu’en est-il de l’observance — facilité avec laquelle on adopte un mode d’alimentation sur une longue période?
Les adeptes du régime paléo soutiennent que le génome humain ne s’est pas adapté à notre mode de vie moderne. Ils suggèrent donc qu’on nourrisse notre corps comme le faisaient les hommes des cavernes : viande maigre, poisson sauvage, fruits, légumes, œufs, noix et graines.
Selon eux, les aliments issus de l’agriculture et de l’industrie ne sont pas digestes pour l’organisme et seraient à l’origine de maladies contemporaines comme le diabète de type 2 et l’Alzheimer. Ils évitent donc les grains (produits céréaliers), produits laitiers, sucres raffinés, huiles raffinées, patates et légumineuses.
Certaines études scientifiques rapportent des effets bénéfiques de ce type de régime chez les personnes qui souffrent de diabète de type 2 notamment. Ce mode d’alimentation semble aussi avoir des impacts positifs sur le taux de sucre dans le sang et sur le développement des maladies cardiaques et métaboliques. D’autres recherches, particulièrement des études sur de plus longues périodes devront confirmer la véracité de ces faits.
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Il est certain que de réduire la quantité de sucre et d’éliminer les produits transformés de notre alimentation tout en faisant une plus grande place aux végétaux ne peut être que bénéfique pour la santé.
Toutefois, les études sur les effets néfastes des grains et des produits laitiers sur l’organisme sont peu nombreuses. L’apport déficient en calcium, la toxicité due à une consommation importante de poisson (métaux lourds) et de viande (par rapport aux végétaux) seraient parmi les points faibles de cette tendance.
Le végétarisme a son lot constant d’adeptes depuis de nombreuses années. Certains choisissent ce mode d’alimentation pour leur santé, pour l’environnement ou tout simplement pour démontrer leur désaccord envers la cruauté animale et les modes d’élevage contemporains.
Les végétariens éliminent complètement la viande et les poissons. Il existe plusieurs types de végétarisme.
Les véganes (végétaliens) excluent, quant à eux, tous les produits et sous-produits animaux de leur régime : viande, œufs, produits laitiers, miel.
Le crudivorisme (alimentation vivante) est une branche connexe de ces régimes, où l’on ne mange que des aliments vivants (pousses, germinations…) et crus (incluant viandes et poissons crus dans certaines variantes).
Puisque ces régimes sont essentiellement à base de végétaux, ils regorgent de vitamines, de minéraux et de fibres.
Les végétaliens proclament que leur régime augmente le niveau d’énergie, favorise l’alcalinité du corps et pourrait même aider à prévenir certains types de cancers (celui de la prostate notamment).
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Bien connu et étudié depuis des décennies, ce régime s’inspire du mode de vie, comme son nom l’indique, des Méditerranéens.
Il a été démontré que cette diète, riche en céréales, fruits, légumes, légumineuses, noix et huile d’olive, est efficace pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires.
Avis aux amateurs : elle permet même la consommation d’un verre de vin rouge par jour. Les antioxydants et les anticoagulants présents en quantité importante dans ce régime seraient les grands responsables des vertus qu’on lui confère, dont la diminution des maladies métaboliques.
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Plutôt controversée, cette diète se taille une place de plus en plus importante.
Elle est proclamée comme étant très bénéfique par des leaders en santé américains (Dr Josh Axe, chiropraticien, et Dr Mark Hyman entre autres) ainsi que par certains professionnels de la santé québécois tels que le pharmacien Jean-Yves Dionne et la médecin Évelyne Borduas-Roy.
La diète cétogène se veut très faible en glucides et plus riche en bons gras et en protéines.
Les adeptes de ce régime privilégient les légumes, les germinations, les viandes (nourries à l’herbe), les poissons, les bons gras (p. ex., avocats et huile de coco), les noix, etc. Ce régime bannit les produits transformés et la plupart des grains et des fruits.
Le régime cétogène peut aider à perdre du poids et pourrait réduire les risques de développer le diabète de type 2, certains cancers et les maladies cardiovasculaires. Toutefois, la plupart des nutritionnistes le dénoncent comme étant dangereux puisqu’il peut mener à une cétose (accumulation de corps cétoniques due à une trop grande dégradation de gras). Elle pourrait aussi entraîner une déficience en vitamine C, en vitamine B et en fibres.
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Il existe d’autres modes d’alimentation similaires dont on peut s’inspirer comme la diète hypotoxique, le clean eating, la diète GAPS (Gut and Psychologic Syndrome) ou encore l’alimentation pleine conscience.
On peut aussi se référer au nouveau guide alimentaire canadien, qui est de loin supérieur à sa version précédente malgré quelques bémols, ou encore à l’assiette de Harvard. Ces modes d’alimentation sont somme toute assez similaires et présente des variantes subtiles.
Alors? Qui a raison? La science n’a malheureusement pas toujours toutes les réponses. Certains chercheurs suggèrent qu’une diète sans gluten pourrait entraîner une réduction de la masse adipeuse (gras), de l’inflammation et du risque de diabète de type 2, voire certains cancers du tube digestif.
Le gluten pourrait aussi endommager le microbiote et la paroi intestinale. Mais aucune donnée ne semble confirmer hors de tout doute que la consommation de grains et de céréales est néfaste pour la santé.
Les consommations de gras saturés, de soya, de produits laitiers, de viande rouge, d’œufs font couler tant d’encre de par leur nature controversée. Difficile d’y voir clair. Davantage d’études seront nécessaires pour que l’on puisse avoir l’heure juste.
Un des facteurs les plus importants concernant ces différents régimes, c’est celui de l’observance. La question que vous devez vous poser est : combien de temps pourrai-je suivre ce régime?
Plusieurs personnes tiennent le coup quelques jours pour ensuite retomber dans de mauvaises habitudes. Vous n’y trouverez alors aucun bénéfice réel.
Les diètes personnalisées (en fonction de symptômes, de la génétique, du microbiote, etc.) deviendront très tendance au cours des prochaines années, selon le site de recherche néo-zélandais spinalresearch.com et le magazine Forbes.
Il est clair que les besoins d’une femme enceinte, d’une personne âgée, d’un athlète ou d’une personne souffrant de douleurs chroniques sont bien différents.
Fini le temps du « one-size-fits-all » dans l’alimentation? Ce sera à suivre, c’est certain!
On peut tout de même conclure que tous ces régimes ont quelques lignes directrices communes :
L’important au bout du compte, c’est de se sentir bien dans nos choix. Il est essentiel d’adopter une alimentation variée qui nous apporte vitalité et santé plutôt que de suivre un régime restrictif qui entraîne frustration, culpabilité et excès.
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